Mis à part la CGT, toutes les grandes organisations syndicales progressent en voix dans un corps électoral qui s’est agrandi par rapport à 2013 de 195 518 suffrages exprimés. Il faut noter la progression importante de la CFE-CGC (10,61 % ; +1,24 pt). La CFTC quant à elle se maintient à 9,49 % (+0.06 pt) mais FO perd 0,35 point à 15.59 %. L’UNSA progresse d’un peu plus d’un point avec 5.35 % et Solidaires se maintient à 3,46 % (-0,01 pt).
La participation reste à un niveau élevé à 62,63 % hors élections TPE où le niveau de participation avait été très faible. Cela montre que, globalement, les salariés font toujours confiance aux organisations syndicales là où elles sont présentes et démontrent leur efficacité au quotidien.
Pas de changement donc dans la représentativité au niveau national : CFDT, CGT, FO, CFTC et CGC pourront donc continuer à négocier les accords nationaux interprofessionnels. Mais avec 53,50 % des voix des organisations représentatives, le camp réformiste est nettement majoritaire. Et même si ce n’est pas souhaitable, avec plus de 30 % des voix, la CFDT peut, à elle seule, signer des accords ou obliger les autres organisations syndicales à utiliser leur droit de véto.
Dans son communiqué de presse, le ministère s’est félicité de l’augmentation du nombre de procès-verbaux d’élections recueillis (68 043 ; + 18,48 %) « ce qui a permis de renforcer encore la légitimité de la mesure de l’audience ».
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