82,4 % des salariés à temps complet
14,7 % de ces salariés à temps complet voient leur temps de travail décompté en forfait jours. On trouve ces contrats plus particulièrement dans les industries de fabrication électrique, électronique, informatique et de fabrication de machines et de matériel de transport (environ 30 %), l’information-communication (28 %) et dans la banque-assurance (35 %).
17,6 % des salariés à temps partiel
Le temps partiel se retrouve principalement dans les activités privées des administrations publiques d’enseignement, de santé et d’action sociale (39,7 %) et dans l’hôtellerie-restauration (29,2 %). Ce sont surtout les structures de moins de 100 salariés qui emploient des temps partiels (21,5 % des salariés des établissements de 50 à 99 salariés).
La durée collective du travail est de 35,7 h par semaine
Pratiquement 4 salariés sur 5 travaillent dans un établissement dont la durée collective est comprise entre 35h et 36h. Plus la taille de l’établissement augmente, plus cette proportion de salariés à 35h augmente. Ainsi, c’est le cas de 85,8 % des salariés des établissements de plus de 500 salariés alors qu’ils ne sont que 66,8 % dans les établissements de 10 à 19 salariés. Les salariés à 35h travaillent principalement dans les activités privées des administrations publiques d’enseignement, de santé et d’action sociale (96,2 %) et dans une moindre mesure dans les services, l’assurance ou l’agroalimentaire, les industries extractives, énergie, eau, déchets et dépollution. Par contre, 32,7 % des salariés de l’hôtellerie-restauration et 22 % des salariés du BTP ont une durée collective de 39 h ou plus.
8,8 % de CDD
Ce sont les établissements de 50 à 99 salariés qui ont le plus recours aux contrats à durée déterminée (10,4 %). Ce sont les secteurs des services en général et l’hôtellerie-restauration qui les utilisent le plus.
1,7 % de progression des salaires mensuels de base en 2019
Cette progression est relativement homogène sur l’ensemble des secteurs. Elle est toutefois plus élevée dans l’industrie, la construction et l’info-communication (environ 1,9%) et tout de même beaucoup moins forte dans l’hôtellerie-restauration (1,5 %).
Tel était donc l’état des conditions d’emploi et de salaires à la fin 2019. La crise du coronavirus va probablement avoir des conséquences graves notamment dans les secteurs où les conditions d’emploi sont déjà les moins bonnes, notamment dans l’hôtellerie-restauration, secteur fortement impacté par la crise.
Source
- DARES Indicateurs Évolution des salaires de base et conditions d’emploi dans le secteur privé. Résultats définitifs du 4e trimestre 2019
https://dares.travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/dares_evolution_salaire_base_conditions_emploi_t3_2019.pdf